Chemin de Compostelle Les Arcs sur Argens
Circuit touristique avec audioguide
Etape du Muy au Arcs-sur-Argens - Via Aurelia GR®653A
Descriptif vers St Jacques :
Sur la D 54, prendre à gauche, passer le rond-point par la droite et suivre la D 91 en direction des Arcs en passant par l'ancienne abbaye de la Celle-Roubaud et
sainte Roseline (longer sur la D 91 le mur d'enceinte de cette propriété). Quitter la D 91 juste après l'enceinte et prendre à droite une piste sur 150 m, puis
prendre à droite une petite route goudronnée en direction de la Font du Broc. Suivre cette route goudronnée en évitant, au bout du vignoble, de prendre le
chemin montant à gauche; continuer, après un double virage en baïonnette, la route de la Font du Broc. 600 m après, à une bifurcation, quitter la route
goudronnée (qui monte à gauche) et suivre à droite la piste empierrée qui, 500 m après, va rencontrer une route goudronnée. Se diriger, à gauche, vers la D 555
au lieu dit les Suous, qu'on atteint au bout d'un km après une courbe à droite.
Traverser la D 555 (prudence!) prendre à gauche et suivre le bas-côté. Au carrefour, prendre à droite la route des Croisières, à l'ouest, en direction des Plaines. 3
km après, couper la D 57 au Fabrègue.
Suite de l'itinéraire
Patrimoine :
Abbaye de la Celle-Roubaud – Chapelle Sainte Roseline (XIIe siècle) :
Roseline, fille du marquis de Villeneuve, née en janvier 1263, distribuait aux pauvres les vivres familiaux, malgré l'interdiction de son père. Ayant des
provisions de pain dans son tablier et surprise par le marquis, elle lui dit que son tablier contenait des roses, fleurs qui, en effet, y avait remplacé le pain dérobé:
ceci fut qualifié comme « miracle des roses » et le marquis y vit le signe d'une protection divine.
Devenue moniale puis prieure de l'abbaye de la Celle-Roubaud entre 1300 et 1329, elle continua à faire oeuvre de charité et, tant de son vivant qu'après sa mort,
eurent lieu plusieurs miracles. 5 ans après sa mort en 1329, elle fut exhumée et son corps exhalait une forte odeur de roses; ce corps resta intact plusieurs siècles
notamment les yeux qui gardaient l'éclat du vivant.
Exposée dans une châsse, allongée sur le dos, la sainte est présentée habillée dans sa tenue de cartusaine (chartreuse), blanche à coiffe noire. Son visage, ses
mains et ses pieds sont visibles et ont l'apparence d'une peau desséchée et noircie. La châsse de Sainte Roseline fait l'objet de pèlerinages (pour guérison
d'enfants) qui ont lieu cinq fois par an.
Un reliquaire du XIXe siècle posé dans une niche de l'édifice conserve les yeux de sainte Roseline, miraculeusement préservés d'après la tradition. L'un d'eux
aurait été cependant détérioré par le médecin personnel de Louis XIV, venu examiner les restes de la sainte et qui l'aurait percé pour démontrer que les yeux
n'étaient pas constitués de verre
La chapelle contient également des oeuvres baroques et modernes, dont une mosaïque de Chagall, des vitraux de Bazaine et Ubac, un lutrin et un bas-relief (le
miracle aux roses) de Giacometti.
L'ancienne abbaye de la Celle-Roubaud abrite également un domaine viticole dénommé « Château Sainte-Roseline », de grand renom. Une boutique de
dégustation y est installée.