Chemin de Compostelle Saint-Raphaël
Circuit touristique avec audioguide
Etape d'Agay à Saint-Raphaël - Via Aurelia GR®653A
Descriptif vers St Jacques :
Après le gué du pas de la Charrette, passer devant la ferme Philip et continuer par le vallon Vaquier en laissant à droite le chemin H47. Après 10 mn de
montée, barrière DFCI de la Pierre-Levée H43; plus loin, blocs de béton avec, à proximité, un menhir. Quitter le chemin pour suivre le boulevard Delli-Zotti (D
100) jusqu'au rond-point Peire Sarade. Prudence après la carrière, rester sur le bas-coté: circulation de camions.
Au rond-point Peire Sarade, descendre à gauche le boulevard de l'Aspé et, 100 m après, prendre à gauche l'avenue Léo Lagrange sur 600 m. A la bifurcation,
aller à gauche et, juste avant une aire de parking, descendre à droite le sentier de découverte de l'Armitelle puis le chemin des trois Mas. Arrivé sur l'avenue du
Grand Défends, prendre à droite puis, à 150 m, à gauche, l'avenue Vivaldi, puis, tout de suite à droite, l'avenue Mozart. Au bout de l'avenue Mozart prendre à
gauche l'avenue Wagner puis, successivement les avenues des Pervenches, Édouard VII (à droite vers l'ouest), le rond-point Pasteur. Prendre ensuite tout droit
l'avenue des Hirondelles, l'avenue de Villepey, à droite le boulevard Christian Lafon (vers l'ouest). Prendre ensuite à gauche le boulevard des Lions, à droite la
rue Pierre Curie, à gauche le boulevard Saint-Exupéry, à droite le chemin Notre-Dame et, à gauche, l'avenue Frédéric Mistral. Passer au dessus de la voie ferrée,
suivre à droite la rue Antoine Barrière, puis à gauche l'avenue Henri Vadon. Prendre à droite la rue Jean Aicard qui mène à la basilique Notre-Dame de la
Victoire.
Suite de l'itinéraire
Histoire :
Région habitée depuis l'Antiquité (dolmens-menhirs), activité maritime prospère du temps des Romains, Saint-Raphaël, qui portait alors le nom
d'Epulias « les ripailles » était la « station balnéaire » de Forum Julii (le marché de Jules: Fréjus). Port de pêche au XVIIIème siècle, l'activité touristique y
naîtra au XIXème siècle. Débarquement allié au Dramont en août 1944.
Patrimoine :
Notre-Dame de la Victoire
: construite en 1883 par l’architecte Pierre Aublé et consacrée en 1888, elle est de style "romano-byzantin". En forme de croix, avec
une façade monumentale encadrée de deux tours carrées, elle est coiffée par un dôme en forme de tiare. Le sommet du fronton sert de socle à une statue dorée
de la Vierge placée en 1890.
Le titre Notre-Dame de la Victoire fait référence à la bataille de Lépante (7 octobre 1571) où la flotte ottomane fut défaite par la flotte coalisée de l’empire
austro-hongrois, de Venise, Gênes et de l’ordre des Chevaliers de Malte portant les couleurs de la Chrétienté.
La basilique Notre-Dame de la Victoire est l’une des 1478 basiliques recensées au monde. Basilique signifie étymologiquement salle royale. A l’origine, édifice
profane où s’exerçait la justice du roi, le basileus, la basilique est devenue un titre honorifique pour une église dont le rayonnement spirituel attesté est reconnu
par le Pape. C’est en l’an 2004 que l'église paroissiale de Notre-Dame de la Victoire obtint ce titre honorifique.
La basilique possède de magnifiques vitraux réalisés entre 1958 et 1978 par Gabriel Loire et son fils Jacques, verriers à Chartres.
Construit en même temps que l'église en 1887, l'orgue initial, à bout de souffle, sera remplacé par une création en 1986/1988, la plus grande jamais réalisée à
neuf par la Manufacture Provençale d'Orgues (Y. Cabourdin, facteur) avec ses 43 jeux sur 3 claviers, ce qui en fait l'un des plus importants instruments du Var